Norma Bracho Rojas
A propos

A propos

Norma Bracho Rojas
Caracas, Venezuela, 1947
Artiste, marionnettiste, créatrice d’objets

Durant mon enfance, j’écoutais avec ferveur et plaisir, les contes de ma grand-mère, les histoires de morts et de fantômes, les superstitions que circulaient dans la famille. J’étais rêveuse et aussi grande lectrice des six tomes de « El libro de oro de los niños », dont j’adorais les images, sa poésie et les histoires de toutes sortes que s’y trouvaient.

Ainsi, dans mon parcours de vie j’ai choisi la voie, la voix, des marionnettes, pour m’exprimer et retrouver inconsciemment les émotions et représentations de mon enfance.

En prenant cette décision j’ai divorcé de la voie universitaire et la pratique du Droit où j’étais déjà engagée.

bio
bio
bio

Mais, il y a une vingtaine d’années, une autre envie grandissante montée en moi : celle de créer des personnages ludiques en pâte de papier ou en argile, en assemblant des objets de toute sorte que je m’amusais à trouver, à collecter et à transformer. Et je me suis accrochée à cette corde créatrice qui s’est imposée à moi comme une nécessité absolue ; mon besoin de jouer, d’inventer des formes et des histoires, de les mettre en place, cet appel se renouvelait en moi, je m’y suis enfoncée avec gourmandise, avide des nouvelles expériences avec la matière et les formes.

Depuis, je n’ai pas arrêté, des thèmes de travail ont surgi : les momies, les sirènes, les vierges, les femmes surtout…Peu à peu mes fantasmes, mes émotions profondes ont commencé à envahir mes créations et ont révélé l’épaisse croute de non-dits, de non-faits, de non-avoués, qui entourait mon expression personnelle.

Mes dernières pièces je les ai appelées « Madonas », mais elles n’ont de vierges que le ravissement enfoui en moi par les somptueuses vierges espagnoles habillées avec des splendides manteaux-robes lourds des broderies et des bijoux.

Norma Bracho Rojas
Caracas, Venezuela, 1947
Artiste, marionnettiste, créatrice d’objets

Durant mon enfance, j’écoutais avec ferveur et plaisir, les contes de ma grand-mère, les histoires de morts et de fantômes, les superstitions que circulaient dans la famille. J’étais rêveuse et aussi grande lectrice des six tomes de « El libro de oro de los niños », dont j’adorais les images, sa poésie et les histoires de toutes sortes que s’y trouvaient.

Ainsi, dans mon parcours de vie j’ai choisi la voie, la voix, des marionnettes, pour m’exprimer et retrouver inconsciemment les émotions et représentations de mon enfance.

En prenant cette décision j’ai divorcé de la voie universitaire et la pratique du Droit où j’étais déjà engagée.

Mais, il y a une vingtaine d’années, une autre envie grandissante montée en moi : celle de créer des personnages ludiques en pâte de papier ou en argile, en assemblant des objets de toute sorte que je m’amusais à trouver, à collecter et à transformer. Et je me suis accrochée à cette corde créatrice qui s’est imposée à moi comme une nécessité absolue ; mon besoin de jouer, d’inventer des formes et des histoires, de les mettre en place, cet appel se renouvelait en moi, je m’y suis enfoncée avec gourmandise, avide des nouvelles expériences avec la matière et les formes.

Depuis, je n’ai pas arrêté, des thèmes de travail ont surgi : les momies, les sirènes, les vierges, les femmes surtout…Peu à peu mes fantasmes, mes émotions profondes ont commencé à envahir mes créations et ont révélé l’épaisse croute de non-dits, de non-faits, de non-avoués, qui entourait mon expression personnelle.

Mes dernières pièces je les ai appelées « Madonas », mais elles n’ont de vierges que le ravissement enfoui en moi par les somptueuses vierges espagnoles habillées avec des splendides manteaux-robes lourds des broderies et des bijoux.

Visual Portfolio, Posts & Image Gallery for WordPress
bio
bio
bio
bio